«Les magistrats y sont favorables !»
«La médiation, ajoute-t-elle, c'est le règlement à l'amiable des conflits. Plus tôt nous intervenons, plus vite nous avons des chances d'aboutir. Ce qui compte, avant tout, c'est de garder le lien social, commercial ou familial. Nous ne sommes pas dans la procédure, dans le procès. L'accord conclu entre les parties, par l'intermédiaire du médiateur indépendant, peut être homologué par le juge qui lui donne ainsi une force exécutoire».
Fanny Koppany tient à rappeler que ce sont les parties qui trouvent elles-mêmes les solutions. «Il faut penser autrement pour aller à l'accord à l'amiable. La médiation a bien démarré à Castres. Nous débutons à Albi, les magistrats y sont favorables». Une médiation réussie, c'est une longue procédure en moins. Et des économies réalisées par les parties même si l'intervention d'un médiateur revient à 1 000 € en moyenne, à partager entre les protagonistes. Ils sont issus, essentiellement, du monde des commerçants, de l'artisanat, des copropriétaires et de l'industrie pour tout ce qui touche aux relations de travail, de voisinage, de la famille (successions, liquidation de patrimoine).
«La médiation, c'est une chance et une richesse. Pourquoi faire compliqué lorsqu'on peut faire bien plus simple en renouant le dialogue ?».
Article paru sur LADEPECHE.fr le 31/04/2017. Crédit Photo DDM, PS. Lien internet vers l'article d'origine.